Nous y sommes. Les élections municipales passées, le gouvernement va devoir lever le voile sur les exigences de l'instant et surtout affronter la réalité économique et financière. Domestique d'abord, car les déficits économiques et sociaux de notre vieux pays exigent une thérapie de long terme. En période de ralentissement économique, notre déficit budgétaire remonte. Nous nous situons à 0.3% de la limite fixée entre François Mitterrand et Helmut Kohl lors de la création de l'euro. Et sans vouloir en rajouter, les déficits sociaux sont aussi à un niveau exigeant de nouveaux sacrifices. Pour ces deux raisons, le pouvoir d'achat pourrait de nouveau subir de nouvelles pressions à la baisse. Côté International, notre déficit de transactions courantes est également à un niveau record. Attestant que nous consommons plus que nous ne produisons; et aussi, plus prosaïquement, que nous n'avons pas tenu compte des effets de la hausse du prix du pétrole, exprimé en euros.
Pour tous les spécialistes, les mesures d'austérité s'imposaient avant les élections présidentielles. Mais le temps politique et celui des partenaires sociaux l'ont emporté sur les faits. Et le temps des campagnes exige que l'on fasse rêver le plus nombre sur la possibilité de changer les choses en détricotant et en adaptant de nouveaux dispositifs favorables au développement économique de la France. Le temps de la prise de pouvoir a entraîné une vague de rapports, dont celui d'Hubert Védrine sur la mondialisation et celui de Jacques Attali sur les 300 décisions pour changer la France. Deux pointures qui devraient revenir progressivement sur le devant de la scène, lorsqu'il faudra décider de la planification des efforts et objectifs de nos spécialisations internationales comme des réformes de structure domestique (Mort des corporations avant que celle des rentiers). Cela pour adapter notre système d'éducation et de formation, atténuer la rigidité du marché du travail, libéraliser les pans entiers de notre système productif, et redonner plus de pouvoirs aux consommateurs. Reste le temps de la gestion des affaires. Avec un Premier ministre fort, un Président en quête de repositionnement et un Parlement fort studieux. Dans le contexte actuel qui ouvre sur la nouvelle économie de la connaissance, sur une nouvelle posture économique et sociale à l'égard du travail (améliorer l'emploi des jeunes et des seniors), la liberalisation des marchés de biens et services, et, enfin, la réforme de l'Etat (Llof, Llof des villes et des champs,..)
De ces trois temps, peut on faire une valse, comme le disait Jacques Brel ? Pour cela, il faut être deux et connaître les pas adaptés pour suivre le tempo et s'accorder à la musique virevoltante. La difficulté est qu'il y aura plusieurs danseurs. Etat et partenaires sociaux devront organiser le nouveau cadre de la relation au travail et à la retraite ; Gouvernement et représentants des partis pour connaitre le niveau de sens de l'Etat des hommes politiques ; Administration centrale et collectivités locales pour s'entendre sur le poids des efforts territoriaux; France et Union Européenne pour s'accorder sur la définition du Président Sarkozy du 'tout est désormais possible".
Il y a un tempo bien sûr. Avec cet été, la présidence française de l'Union Européenne, le recentrage des parties prenantes à la décision publique sur les gros dossiers de la législature (Patronat, Gouvernement, Parlement et lobbies), les inconnues des événements internationaux qui influront sur notre conjoncture et bien évidemment l'instant du réveil progressif et sans doute douloureux des Français. Reste la trajectoire de notre danse, en espérant qu'elle ne se transforme en version du chant du cygne de Tchaikosky, (les chants les plus beaux sont aussi les plus tristes).
Il est vrai que la référence qui me vient est la stratégie d'Union Nationale, qui a été adoptée lorsque les Français se sont rendus compte que ce ne serait pas uniquement les indemnités allemandes qui permettraient de relancer l'économie française des années 1920. Six ans après la signature du traité de Versailles et les erreurs de traitement politique et économique bien connus aujourd'hui des vaincus (lire Keynes et Bainville) et l'absence de réponse adéquates à la trajectoire de déflation qui s'est imposée après le démantelement des industries de guerre des années 1910. Gageons que notre Président puisse résoudre l'équivalent d'aujourd'hui sans verser dans le populisme, dont on fait l'expérience bien des économies dominantes du début du siècle au rang de pays émergents 50 ans plus tard.
Ceci passe par une inflexion dans la durée de notre consommation privée et publique, en l'absence d'une croissance de nos revenus. Rappelons-nous de l'expérience Bérégovoy dans les années 1990, dont la politique d'austérité a mis l'économie française en panne afin de respecter les critères d'adhésion à l'Union Européenne. Et ne soyons pas plus exigeant dans la gestion de nos équilibres financiers que l'économie américaine. Concentrons nous plutôt à ouvrir les voies de nos réformes structurelles.
JC Cotta, Allocation & Sélection.
Si seulement il avait commencé à être sérieux dès le premier jour.
Il aurait même aujourd'hui quelques sous de marges.
C'est d'autant plus scandaleux que la crise était clairement prévisible au moment de son élection et son entourage ne pouvait pas ne pas avoir évoqué l'avenir économique.
Rédigé par : Salluste | 02 avril 2008 à 00h01
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Rédigé par : glova | 26 mai 2012 à 02h48