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29 septembre 2008

Commentaires

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toledo

Pour la Suisse (les riches vieux) et la Chine (les autres), vous êtes dans un état de panique, vous aussi ! La Belgique vient de nationaliser ses banques, comme l'avait fait les pays nordiques naguères et les pays asiatiques en 1998. Si les gouvernants légifèrent le dos au murs, c'est que dans d'autres conditions, la Finance ne se laisse pas faire. Enfin, les Démocrates US n'ont dit oui au Plan Paulson qu'à 60%. Ce qui est vrai, c'est que c'est la démocratie, comme système efficace de gestion de l'int"rêt commun, qui en prend un coup. Approuvez un système totalitaire, ce n'est pas la mort du capitalisme, mais celui de la démocratie. Vous auriez voté pour qui, dans une Allemagne de Weimar ravagée par la Crise et la Défaite, dans les années 30 ?

Salluste

Socialistes, capital-étatistes ou libéraux nous sommes tous capitalistes ! La civilisation occidentale l'a inventé le monde l'a adopté. En revanche on peut craindre que le capitalisme financier actuel n'ait porté de rudes coups à la solidité de la monnaie elle même ....Et dans un tel cas de figure on peut assister à un effondrement généralisé du crédit.

toledo

A quoi cela sert, du crédit, quand on a pas de client ? A faire des infrastructures et des usines qui ne tournent pas, comme en Chine ? A faire grimper la bourse et l'immobilier (c'est déjà fait) ? Trop de crédit s (et ses avatars) ont tué le crédit. Trop de dollars trop vite ont ridiculisé le dollar. Revenons aux fondamentaux d'une "bonne" économie : une sphère de bancassurance limitée à sa fonction, une industrie et des services imaginatifs et compétitifs; des gens travailleurs, enthousiastes, bien formés et qui ont envi d'en montrer. Les gouvernements, les autorités de régulation, la FED ou la BCE, ne sont que des outils d'accompagnement. L'économie, c'est au service des gens, pour qu'ils s'enrichissent et soient heureux. Soyons optimiste pour le monde, pessimiste pour notre pauvre France.
Au fait, j'ai toujours pas mon krach.

argoul

L'économie est certes un outil - mais si la politique, chargée de dire comment on va au bonheur faillit - il n'y a plus que les lemmings éco-spécialisés qui entraînent tout le monde dans leur tournis.

Le modèle n'est pas la gestion, ni l'économisme l'économie - pas plus que la démagogie ou le populisme ne sont la démocratie.

Le danger d'aujourd'hui vient des "yakas" péremptoires qui surfent sur la peur pour tenter d'imposer des diktats ou se réfugient dans l'égoïsme sacré (pléonasme de "Chrétiens Conservateurs" aux USA) pour être réélus.
Dans les années 30, cela a abouti à des thésaurisations en or stérile, au protectionnisme commercial et aux régimes autoritaires communiste, nazi et démocrate-botté qui ont conduit directement à la guerre. Mondiale, comme il se doit.

Salluste

Toledo a l'air très fâché sur le crédit, il a raison ! Moi ce qui m'inquiète ce n'est pas la modération du crédit qui serait une bénédiction mais sa disparition comme en Argentine il y a pas si longtemps et en Allemagne.
Dans des sociétés complexes comme les nôtres cela signifie faire la queue devant carrefour !

toledo

La première source de financement de l'entreprise, c'est ses clients. Souvent, si l'ensemble des partenaires de l'entreprise sont justement rémunérés (banquiers, salariéss, dirigeants, actionnaires, fournisseurs, etat), l'entreprise s'autofinance. En dehors du cycle de financement traditionnel de l'activité, l'entreprise peut vouloir aller plus vite que le marché, voir conquérir d'autres marchés (ou inversement se retirer), dans ce cas le crédit bancaire est une solution (mais pas la seule). Au lieu de placer leur trésorerie sur les marchés financiers, les entreprises peuvent aussi se faire crédit entre elles. Le particulier peut aussi avoir accès à un crédit familial ou de proximité (la love money), mais c'est moins simple. Si les bancassureurs ne peuvent pas se metre autour d'une table pour discuter et s'organiser pour fluidifier le marché, c'est qu'ils croient de leur intérêt de se faire sauver par l'argent gouvernemenal pour les plus chanceux. 1981 et les nationalisations ont fait beaucoup d'entrepreneurs privés heureux.

gigi75

Le DJA a bien plus baissé en 29 qu'actuellement... Il y avait à l'époque une sur-évaluation des titres avant la crise, alors que la, nous n'étions pas en sur-valorisation, hors impact des CDO et autres joyeuseries nées de l'ingenierie financière...

Ce qui manque en ce moment, c'est la confiance. Si elle revient, le marché redémarrera, car contrairement à l'époque, on ne manque pas d'argent. Sinon, chacun se refermera sur lui même, et un risque fort de montée des extrêmismes reviendra. Ce n'est pas à souhaiter, on a vu à quoi cela a mené.

http://gigi75.over-blog.com/

Alain

Bienvenue à gigi75 dont le blog est orienté activité de portefeuille. Avec un rubricage quotidien par thèmes successifs inspiré du Blog Boursier, bel hommage.

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