« Toujours des anticipations négatives / par Alain Sueur | Accueil | La bourse est-elle rationnelle ? / par Alain Sueur »

09 décembre 2008

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

toledo

Lorsque « la fin du monde est proche », on cite la Bible; quand l’Etat est de retour en directeur de l’Economie, on cite Keynes. Dans des moments de crise, on se rassure en recherchant les similarités de l’action humaine, de l’Antiquité à nos jours. Histoire de donner un sens à ce qui se passe. L’analyse à chaud du problème doit donner une solution pratique au problème, tout en sachant qu’une bonne analyse ne se fait qu’en dehors du problème, à froid. Histoire aussi de se rassurer : l’Humanité s’en est sorti avant, donc maintenant aussi. Il est toujours intéressant de remarquer que c’est une idéologie poussée à son paroxysme, qui ne tiens pas compte de ses propres faiblesses, qui génère son contre-poison. Trop de succès idéologique de Keynes a généré l’ultra laissez faire. Si la psychologie humaine (et son appât du gain) a peu varié depuis Keynes, son environnement n’est plus le même : plus d’Empire Britannique (et de colonies), plus de guerres cycliques avec son voisin (pour l’instant), des conditions de vie extraordinairement améliorées (dans une majorité de pays), une population mondiale en explosion (et vieillissante dans les pays « développés »), une économie de service post-industrielle, plus de matières premières pas chères sur le sol « national », une information mondiale en temps réel (la liste est longue). Plus concrètement, les banques sont pratiquement collecteurs de l’ensemble de l’épargne, qu’elles devraient recycler dans le circuit sous forme de prêt (pas de super salaires ou de pinaillage administratif inutil). Aussi, l’épargne ne devrait pas être de l’argent endormi ou frileux, mais générateur de prospérité. Et je ne parle pas de la titrisation, qui n’est pas une mauvaise idée en elle-même, mais qui, quand on exagère, donne ce que l’on voit actuellement. Pour les Arts, beaucoup de constructions mathématiques et commerciales de la Finance actuelle sont aussi belles que leurs écroulements. Même la bombe atomique trouve dans son explosion certains admirateurs. Les morts sont normalement moins nombreux en cas de crise financière (ultra pauvreté, famine, guerre, épidémie par manque de soins, etc …). En fait, ils sont plus difficiles à décompter. La finance socialement responsable, est-ce des mots qui s’accordent bien ensemble ?

toledo

Lorsque « la fin du monde est proche », on cite la Bible; quand l’Etat est de retour en directeur de l’Economie, on cite Keynes. Dans des moments de crise, on se rassure en recherchant les similarités de l’action humaine, de l’Antiquité à nos jours. Histoire de donner un sens à ce qui se passe. L’analyse à chaud du problème doit donner une solution pratique au problème, tout en sachant qu’une bonne analyse ne se fait qu’en dehors du problème, à froid. Histoire aussi de se rassurer : l’Humanité s’en est sorti avant, donc maintenant aussi. Il est toujours intéressant de remarquer que c’est une idéologie poussée à son paroxysme, qui ne tiens pas compte de ses propres faiblesses, qui génère son contre-poison. Trop de succès idéologique de Keynes a généré l’ultra laissez faire. Si la psychologie humaine (et son appât du gain) a peu varié depuis Keynes, son environnement n’est plus le même : plus d’Empire Britannique (et de colonies), plus de guerres cycliques avec son voisin (pour l’instant), des conditions de vie extraordinairement améliorées (dans une majorité de pays), une population mondiale en explosion (et vieillissante dans les pays « développés »), une économie de service post-industrielle, plus de matières premières pas chères sur le sol « national », une information mondiale en temps réel (la liste est longue). Plus concrètement, les banques sont pratiquement collecteurs de l’ensemble de l’épargne, qu’elles devraient recycler dans le circuit sous forme de prêt (pas de super salaires ou de pinaillage administratif inutil). Aussi, l’épargne ne devrait pas être de l’argent endormi ou frileux, mais générateur de prospérité. Et je ne parle pas de la titrisation, qui n’est pas une mauvaise idée en elle-même, mais qui, quand on exagère, donne ce que l’on voit actuellement. Pour les Arts, beaucoup de constructions mathématiques et commerciales de la Finance actuelle sont aussi belles que leurs écroulements. Même la bombe atomique trouve dans son explosion certains admirateurs. Les morts sont normalement moins nombreux en cas de crise financière (ultra pauvreté, famine, guerre, épidémie par manque de soins, etc …). En fait, ils sont plus difficiles à décompter. La finance socialement responsable, est-ce des mots qui s’accordent bien ensemble ?

toledo

Lorsque « la fin du monde est proche », on cite la Bible; quand l’Etat est de retour en directeur de l’Economie, on cite Keynes. Dans des moments de crise, on se rassure en recherchant les similarités de l’action humaine, de l’Antiquité à nos jours. Histoire de donner un sens à ce qui se passe. L’analyse à chaud du problème doit donner une solution pratique au problème, tout en sachant qu’une bonne analyse ne se fait qu’en dehors du problème, à froid. Histoire aussi de se rassurer : l’Humanité s’en est sorti avant, donc maintenant aussi. Il est toujours intéressant de remarquer que c’est une idéologie poussée à son paroxysme, qui ne tiens pas compte de ses propres faiblesses, qui génère son contre-poison. Trop de succès idéologique de Keynes a généré l’ultra laissez faire. Si la psychologie humaine (et son appât du gain) a peu varié depuis Keynes, son environnement n’est plus le même : plus d’Empire Britannique (et de colonies), plus de guerres cycliques avec son voisin (pour l’instant), des conditions de vie extraordinairement améliorées (dans une majorité de pays), une population mondiale en explosion (et vieillissante dans les pays « développés »), une économie de service post-industrielle, plus de matières premières pas chères sur le sol « national », une information mondiale en temps réel (la liste est longue). Plus concrètement, les banques sont pratiquement collecteurs de l’ensemble de l’épargne, qu’elles devraient recycler dans le circuit sous forme de prêt (pas de super salaires ou de pinaillage administratif inutil). Aussi, l’épargne ne devrait pas être de l’argent endormi ou frileux, mais générateur de prospérité. Et je ne parle pas de la titrisation, qui n’est pas une mauvaise idée en elle-même, mais qui, quand on exagère, donne ce que l’on voit actuellement. Pour les Arts, beaucoup de constructions mathématiques et commerciales de la Finance actuelle sont aussi belles que leurs écroulements. Même la bombe atomique trouve dans son explosion certains admirateurs. Les morts sont normalement moins nombreux en cas de crise financière (ultra pauvreté, famine, guerre, épidémie par manque de soins, etc …). En fait, ils sont plus difficiles à décompter. La finance socialement responsable, est-ce des mots qui s’accordent bien ensemble ?

Alain

TypePad a changé la façon de mettre un commentaire sans rien dire à personne...

Le mérite de Keynes n'est pas dans la "panoplie du petit technocrate" à base d'interventions d'Etat - mais dans sa façon large de considérer l'économie à l'intérieur d'une société. L'économétrisme (matheux, myope, focalisé) est à l'économie ce que le petit horloger est à la mécanique quantique. L'économie, si elle veut dire quelque chose sur le monde, doit voir mieux que par le petit bout de la lorgnette : donc considérer les sociétés, les diverses formes de capitalisme, la mondialisation, le progrès des connaissances, l'influence de l'anglais, etc.

Tout ce que je démontre sur la bourse en prtique dans mon livre (un cadeau de Noël à offrir ? - lol)

toledo

Je contribue déjà à votre blog . Pourquoi donc ne pas contribuer à votre patrimoine en faisant cette fondamentale acquisition (moins chère, moins encombrante et moins salissante qu'un sapin)? J'achète l'idée (j'ai malheureusement quelques livres à lire avant).
J'hésite à lire des livres boursiers. En général, il s’agit de dire : « faites comme moi, parce que cela à marcher pour moi … avant. Quand aux livres latins (par opposition aux anglo-saxons), cela manque de pédagogies pratiques et cela sent le mémoire de fin d'étude. Pour ne pas dévaloriser votre travail (327 pages, quand même) et ne pas lire en diagonal , si vous aviez à me conseiller un chapitre, qui me donnera envie de lire les autres et marquera ma vie boursière, ce serait lequel ? (NB : j'ai déjà dépassé 1987, vu que je n'étais pas en âge de savoir ce qu'était la Bourse à ce moment là),
Toutefois, serais-je taquin de dire que la philosophie pré-1987 d’investissement de de B.Graham via son fils spirituel, W.Buffet, (telle qu’elle est décortiquée par d’autres que lui), me parait sympathique (car cohérente à avec ma phase 1 de ma déniaiserie), mais que, à part lui, personne n’arrive à ses performances (au moins pour sa fortune personnelle). Donc, soit tout n’est pas dit (comme sa capacité d’investissement multiplié par sa compagnie d’assurance ou sa capacité d’influence type gourou), soit c’est un génie (quoique 60 ans de génie, c’est dur comme le prouve Madoff !).
J’ai fini a un moment par penser qu’il valait mieux, pour diversifier les risques, faire faire gérer, quitte à payer et gagner moins en temps de vaches grasses. Mais c’est impossible de choisir sur des critères fiables (ne surtout pas demander à des amis si vous voulez qu’ils le restent) et les résultats sont décevants (et je dis cela en dehors de la période en cours). Comme pendant la ruée vers l’or, je me suis dit que ceux qui gagnaient, n’étaient pas ceux qui allait rechercher le précieux métal (les investisseurs en bourse), mais ceux qui, contre monnaie, leur permettait d’y aller, et donc d’assouvir leurs rêves (les intermédiaires financiers, les sources d’informations type Bloomberg sont les chemins de fer d’hier).
C’est peut être la période ou l’âge aidant, mais comme dans la Nouvelle Cuisine, je reviens à du fondamental (de bons produits du terroir, traditionnel et qui ont fait leur preuves) et de la simplicité (pas de noyade dans des sauces). Bref, de l’investissement bio : c’est pas fun comme les technos ou les CFD, marchés Forex, Monep et autre SRD, mais sur le long terme, c’est pas si mauvais pour votre porte-monnaie et c’est bon pour votre santé (pas de stress) et l’environnement (économique).

Alain Sueur

Sur le site de l'éditeur Eyrolles, vous avez accès gratuitement à la Table des matières du livre ET au Premier chapitre. Pour vous faire une idée.
http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/les-outils-de-la-strategie-boursiere-9782212539165?xd=b6248f18f2687247bdab1be7f724bbd1

toledo

C'est de la stratégie .... de harcellement. Allez, c'est vendu. Dommage que ce ne soit pas en dollar (pour moi). Bientôt, vous pourrez imprimer les pages de votre livre sur les billets américains...

Alain

Bonne lecture et Joyeux Noël !

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Blog powered by Typepad
Membre depuis 10/2007