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06 juillet 2009

Commentaires

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Salluste

L'impossibilité des salaires à monter en occident tient pour une bonne part à un marché des changes faussé et aux effets catastrophiques de l'argent facile sur l'investissement
Au surplus la crise se double d'un choc démographique en occident. Aucune des circonstances n'ayant disparu la crise perdurera. La solution ? La liquidation économique de la génération économique du baby boom, celle qui croît que tout lui est du, en France cette génération porte pour moi un nom: la génération Sarkozy !!!!.

Toledo

La France n'a pas fait son deuil des 30 Glorieuses, comme le paradis perdu. Elle en a hérité un système que les français ne veulent pas voir transformé, parce qu'ils n'en n'ont pas la nécessité (cela fonctionne mal, mais cela fonctionne) . Quand nous n'arriverons plus à nous financer en attirants des capitaux étrangers ou à payer les impôts ou les charges sociales (donc en autres les retraites), il faudra bien changer de modèle. Celui de la France hypercompétitive où une minorité aux revenus globaux importants, mais sous pression, permettent à une majorité d'inactifs de survivre, sans les satisfaire. Pour moi, le meilleur modèle est celui où tout le monde travail, même un peu, car le travail du grand nombre est facteur d'intégration et donc de satisfaction. Mais dans ce monde, les employeurs ne peuvent pas maitriser les salaires, sous le chantage du chômage. Cependant, à long terme, cela coûte plus à la société et , par cela même, aux employeurs eux-mêmes. Mais c'est le rôle des instances collectives d'avoir une vue d'ensemble et à long terme, non à celles des employeurs. Nous avons peu être trop bien réussi, ce qui ne nous oblige pas à nous remettre en question. Les pays emergeants, quand ils voient d'où ils viennent, n'ont pas à se poser ces questions.

Alain

A lire vos deux commentaires, avec lesquels je suis en gros en acord, le débat est renvoyé à la responsabilité des politiques. L'abyssal immobilisme de la période Chirac et l'électoralisme dépensier des vieilles heures SFIO sous Jospin ont bloqué la France alors que tous autour d'elle changeaient. Le salut viendra-t-il de l'écologie ? Peut-être, si la politique n'est pas celles des écologistes...
En tout cas, il y a du travail et - pronostic pessimiste - les Français n'agiront que lorsque les autres grands pays agiront, en premier les Etats-Unis. Cela malgré l'anti-américanisme de façade. Le mimétisme scolaire, le tropisme révérent envers les puissants, semblent être des traits culturels.

Toledo

Les représentants sont issus d'une procédure de selection, d'une part (élections et façons de travailler), et d'une appréciation populaire, d'autre part (qui accepte les résultats de ce processus et les appliquent de manière plus ou moins libre). Donc, dire que les politiques n'ont pas pris les bonnes orientations, c'est aussi affirmer un dysfonctionnement du mode d'élection et de fonctionnement des organisations représentatives dans notre pays. Il est aussi clair que la déresponsabilisation collective face à un état fort (sur le papier) peut facilement faire porter à nos élites le fardeau de l'échec. Notre démocratie rêve souvent à des leaders "élus" (au sens biblique), sorte de monarque éclairé emmenant son troupeau vers un avenir radieux. Nos sommes des démocrates qui assumons nos contradictions en n'aimant que des personnages forts ! Chaque population doit, à un moment de son histoire, trouver son système de fonctionnement optimum. La Chine, avec une proportion de population active optimum (actuellement), n'a pas choisi la démocratie et l'Etat est omniprésent ; la Belgique ou l'Italie du Nord, avec un Etat impuissant, ne s'en sort pas trop mal. La France démantèle sur la pointe des pieds depuis des décennies son Etat social, mais l'Etat salvateur et omniprésent fait son retour en force. Le modèle efficace pour la France se fait attendre. Toutefois, pour une puissance dominatrice, se rêver en puissance efficace de 3ème zone n'est pas un avenir motivant, simplement réaliste.

Salluste

Une banqueroute totale liquiderait les élites dominantes et ouvrirait la voie à un avenir différent. Je fais parti de ceux qui pensent qu'un emprunt à 100 milliards d'euro finalement c'est petit joueur, je l'encourage à bruler la flotte et à aller jusqu'à 200 où 300 ....

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